Passer un weekend à Porto, c'est s'assurer du dépaysement au soleil tout en restant dans une destination accessible : proche et pas très chère. En plus de ça, la ville…
JU VOUS RACONTE SON ITINÉRAIRE DE 12 JOURS DE ROADTRIP EN EUROPE – AVEC UNE PAUSE FESTIVALIÈRE AU MILIEU. VOUS ÊTES PARTANTS ?
Faire un tour d’Europe en 12 jours : voilà le pari fou que j’ai décidé de relever en 2018 avec une copine aussi mordue de voyages que moi. A l’origine de ce coup de folie, l’envie soudaine de vivre le Sziget Festival à Budapest en Hongrie. Pour les moins fêtards d’entre vous, il s’agit d’un immense festival de musique d’une semaine sur l’île de la Liberté. 7 jours de concert, de danse et de boisson.
Même pour nous, 7 jours de fête ça faisait beaucoup, alors on a décidé de prendre nos places pour une soirée seulement (on a opté pour Kygo, ça vous parle ?). Et on s’est dit que c’était dommage de faire l’aller-retour à Budapest pour 2 jours – alors qu’on n’avait aucune envie de prendre l’avion.
Ni une ni deux, nous voici en train de planifier un roadtrip sur les routes de l’Europe avec pour point d’orgues le concert de Kygo au Sziget Festival le 13 août 2018. Le soucis, c’est que nous nous avons chacune de notre côté des vacances prévues après cette date de festival. Nous faisons le calcul : ce sera 12 jours au maximum pour faire une boucle en Europe. J’ai le permis depuis 6 mois, on n’a qu’une Saxo de 2002 donnée par ma grand-mère et une tente 2 secondes mais qu’importe ! C’est l’aventure.
L’Europe c’est grand, l’Europe c’est beau. Et 12 jours c’est court ! Retrouvez dans cet article toutes les informations pratiques nécessaires pour emmener votre voiture dans les pays que nous avons traversé ainsi que notre itinéraire et le budget de notre tour d’Europe.
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Milan > Lyon, France
Nous avons vite parcouru les 230km qui nous menaient à Lausanne depuis Lyon (2h30 de trajet). Mais c’était une pause déjeuner bien appréciée !
Lausanne est une ville très dynamique mais qui a gardé le charme d’un petit village de montagne, avec les bâtiments anciens et les rues pavées de sa vieille ville. Nous n’avions pas le temps d’en faire le tour mais vous pouvez jeter un œil à notre article sur Lausanne pour en savoir plus ! Nous avons mangé notre petit sandwich préparé la veille sur un banc face au lac Léman et nous avons pris le temps de nous balader sur les berges du lac avant de repartir.
Honnêtement, je ne sais pas comment nous pensions avoir le temps de visiter la ville ! Avec 6h de route depuis Lausanne, nous sommes arrivés aux alentours de Munich vers 20h. Ne voulant pas se perdre dans le centre-ville avec la voiture et sachant que nous n’aurions pas le temps de voir grand chose, nous avons opté pour un B&B à l’aéroport et un fast-food sur le pouce dans la chambre d’hôtel. Après une petite frayeur (clés de voiture oubliées au restaurant), on s’est couchées tôt pour pouvoir reprendre la route le lendemain à l’aube et arriver à Vienne suffisamment tôt pour en profiter.
Arrivées à Vienne, nous avons décidé de poser la voiture dans un petit camping à proximité. Puis nous avons pris un bus pour nous rendre au centre-ville et quelle surprise !
Le premier adjectif qui me viendrait pour qualifier la ville est “majestueuse”. De grands bâtiments historiques, de grands parcs, et un grand « music film festival » pile à notre arrivée… tout est grand et impressionnant ! Une journée ne suffira pas pour en découvrir toutes les facettes. Mais nous avons quand même pris le temps de parcourir les rues pour voir les principaux endroits :
Il nous restait encore tous les châteaux de la ville à visiter. Sans oublier d’assister à un opéra et d’apprendre à danser la valse, ce qui ne se fait pas en un jour !
On n’aura pas pu faire le Belvédère et l’Opéra national de Vienne mais ça sera pour la prochaine fois, et on reviendra avec plaisir dans la capitale de l’Autriche où l’ambiance était vraiment agréable.
Hongrie : une e-vignette est nécessaire également pour 70% des autoroutes (oui, 30% sont gratuites, mais encore faut-il les trouver). On l’a achetée à la frontière (rien ne se colle sur le pare-brise, on nous donne simplement une facture). C’est environ 14€ pour la semaine.
Vienne est très proche de sa capitale voisine, Bratislava. A peine 70km, soit 1h30 de trajet sans autoroute. Nous avons donc eu la matinée pour arpenter la ville et y manger tranquillement.
De notre passage à Bratislava, on ne retiendra pas grand-chose d’exceptionnel. Plusieurs bâtiments manquent d' »âme ». Par exemple, le château de Bratislava et son architecture très classique – même si celui-ci abrite un musée et le trésor national et que vous pouvez y observer la relève de la garde.
La vieille ville est un quartier dans lequel il est agréable de se balader mais le tour est rapide. Notre court itinéraire :
Il parait que le palais primatial ou encore l’église sainte Elizabeth valent le détour, mais pour nous il était déjà temps de filer si on ne veut pas rater le début de notre concert.
On fonce vers Budapest (à 2h de Bratislava). A peine arrivés que nous voilà… pas encore arrivées. L’adresse de notre airbnb nous a mené à la mauvaise maison. En cherchant un peu, on découvre que notre airbnb est en fait assez loin du centre – voir dans un village à côté. Si vous allez au Sziget, on vous recommande de vérifier que votre logement est à proximité des transports !
Déjà en retard, on réussit finalement à trouver le bon endroit. Pour être honnête, je ne me rappelle plus du nom de notre logement et c’est tant mieux : en dehors du fait qu’il est assez mal situé, nous avons été inondées pendant la nuit… On s’est levé les pieds dans l’eau, parce que les fortes pluies de la matinée sont rentrées dans notre chambre par la porte du balcon. Les valises et les chaussettes mouillées, un vrai plaisir dés le matin.
Après un train depuis notre logement jusqu’à Budapest, on se rend au centre-ville en métro. Ensuite, on n’avait qu’à faire les moutons : 80% des gens se rendaient au Sziget Festival.
Si jamais vous voulez y passer, ne sous-estimez pas le temps d’attente avant d’entrer ! Entre la queue avant la sécurité, puis pour récupérer les bracelets, puis pour recharger les bracelets (les bracelets sont vos moyens de paiement : vous placez de l’argent dessus via des bornes) et enfin tout le trajet jusqu’à la scène principale (l’île est véritablement immense), on a raté la moitié du concert de Shawn Mendès. Heureusement, Kygo était là pour nous remonter le moral !
Jusqu’à 3h du matin, nous avons dansé, bu et chanté jusqu’à n’en plus pouvoir. Et jusqu’à ne plus avoir la force de négocier notre taxi qui nous a bien roulé pour le retour et a grillé à peu près 23 feux rouges avant de nous déposer tranquillement devant notre airbnb.
Malgré notre réveil tardif et la gueule de bois assez sévère qui s’annonce, on part à la découverte de la belle ville de Budapest. Si je l’ai trouvé moins majestueuse que d’autres, elle vaut quand même le détour : l’ambiance y est particulièrement appréciable et dynamique et en même temps, elle regorge d’histoire.
Si comme nous, vous n’avez qu’une journée à consacrer à la ville, voilà ce que vous pouvez faire :
Si vous venez de Budapest (et surtout en période de Sziget Festival), attendez-vous à un contrôle à la frontière entre la Hongrie et la Croatie ! Et pas des plus agréables étant donné que le seul mot prononcé par le garde-frontière a été « open » : open la portière, open la boîte à ampoules, open la vitre, open le sac à main, open le paquet de tabac tout neuf… et même pas open le coffre. On aurait pu y cacher 15 kilos de cocaïne que ça serait passé sans soucis.
En revanche, pas de vignette en Croatie, l’autoroute se paie via des péages (en kunas, la monnaie locale).
Prévoyez une journée pour faire la route depuis Budapest jusqu’au parc national des Lacs de Plitvice (il y a près de 500km à parcourir, soit 5h30 sans pause).
Arrivez TÔT, dès l’ouverture du parc, si vous voulez pouvoir en profiter. A l’époque, nous avions fait la queue plusieurs heures en fin de matinée pour acheter notre billet. Depuis la pandémie, vous pouvez réserver vos billets à l’avance. Coût du billet d’entrée (sont inclus les trajets en ferry et le train panoramique) : environ 13€/pers. Plus d’infos sur le parc dans notre article dédié !
Le parc des lacs de Plitivce (ou « plitvice jezera ») a vraiment été le coup de foudre de notre aventure ! On devait à l’origine passer par Zagreb, la capitale de la Croatie, mais nous étions en manque de calme et de nature après nos étapes précédentes entre villes agitées et festival. Nous avons donc foncé tout droit vers un camping à proximité du parc national (à environ 30 minutes de la première entrée – il y en a deux, le long de la même route).
Le mois d’août est une des pires périodes pour visiter le parc car c’est le moment où il y a le plus de touristes. Et pourtant, cette visite reste un de nos meilleurs souvenirs. Ce parc est un des plus beaux que j’ai pu faire jusqu’ici.
Il s’agit d’une succession de lacs en escaliers, de cascades le long de falaises aux forêts luxuriantes et de pontons de bois déposés sur une eau d’un bleu turquoise limpide.
La baignade y est interdite car c’est un lieu protégé, mais on est à l’abri du soleil presque tout au long du parcours pédestre grâce aux arbres qui apportent une ombre et une fraîcheur bienvenue.
Les seuls moments un peu longs sont la queue pour acheter à manger et attendre les ferries pour traverser les lacs les plus grands, mais on est au cœur d’un paysage tellement grandiose qu’on ne peut pas vraiment s’en plaindre.
Si vous hésitiez à le faire, n’hésitez plus : c’est vraiment une étape incontournable de la Croatie, pas si loin de la côte où la plupart des touristes viennent se rafraîchir. Vous trouverez plus d’infos sur mon article dédié au parc !
Une vignette est nécessaire pour les autoroutes slovènes : 15€/semaine ou 30€/mois. Le centre historique est piéton et toutes les places de stationnement du centre-ville sont payantes. On se déplace surtout en bus ou à pied le long de la rivière. Pour vous garer à Ljubljana, préférez donc les quartiers résidentiels. Comptez environ 3h de route pour atteindre la capitale slovène depuis le parc national des lacs de Plitvice.
Nous avons investi dans la Ljubljana card (36€) : elle donne accès à + de 20 attractions touristiques, aux transports en commun et au funiculaire, à une croisière en bateau sur les canaux et à 4h gratuite de location de vélo !
Il fait tellement bon vivre dans la capitale de la Slovénie que si je devais m’installer quelque part, je choisirais probablement cet endroit. D’ailleurs, on l’a tellement aimé qu’on a prolongé notre séjour d’une nuit ; je vous prépare un petit article sur la ville de Ljubljana et tout ce qu’on peut y faire. La ville est tellement “propre” que des loutres sauvages vivent dans ses canaux, on a pu en croiser quelques-unes !
Pour un tour rapide de la ville :
On peut prendre l’entrée de la grotte uniquement (ce que nous avons fait, pour 29,50€) ou ajouter la visite du vivarium et du château de Predjama (pour 50€, ce qui n’est pas donné).
En manque de fraîcheur en plein été, nous avons décidé le 2e jour de partir pour les grottes de Postojna. C’est la seule grotte au monde équipée d’un chemin de fer qui descend au fin fond des entrailles de la terre ! Accrochez-vous et habillez-vous bien si vous voulez en profiter – en été, la différence avec la température extérieure peut être surprenante.
C’est un petit budget mais les formations karstiques de la grotte sont impressionnantes, et on peut y observer des bébés dragons ! Oui oui, vous avez bien lu. Ces petites bestioles roses sont en fait appelées des protées anguillards ; mais c’est vrai que leur forme rappelle celle des dragons.
En Italie, les autoroutes se règlent en péages comme en France, pas de vignette nécessaire. Habituez-vous au bruit du klaxon assez courant chez les italiens… et n’oubliez pas de garder vos feux allumés de jour comme de nuit en dehors des agglomérations.
De Ljubljana à Vérone, il y a environ 350km qui se font en 3h30 de route (et autoroutes). Vérone est ensuite à à peine 1h30 de Venise.
On a commencé par Vérone, la ville du drame de Roméo et Juliette ! Bons, ces deux-là n’ont pas vraiment existé même si les tensions entre les maisons italiennes étaient réelles ; mais ça n’a pas empêché certains seigneurs italiens de tenter de reconstituer, entre autre, la “maison de Juliette” et son fameux balcon d’où elle aurait été draguée par son bien-aimé.
Le tunnel qui mène à la maison est recouvert de mots d’amours laissés par des couples superstitieux. La maison de Juliette abrite un musée et la cour intérieure une statue représentant Juliette : toucher son sein porterait bonheur. Donc ne vous étonnez pas si tout le monde fait la queue pour avoir une chance de mettre les mains sur sa poitrine !
Outre ces aspects de la tragédie de Shakespeare, Vérone est une ville pleine de charme. Vous pouvez notamment vous balader sur la grande et colorée Piazza Bra et visiter les impressionnantes arènes dans lesquelles des concerts sont régulièrement joués. En flânant dans les petites rues, vous pourrez tomber sur la jolie Piazza delle Erbe où a lieu le marché, admirer la Tour des Lamberti et découvrir le théâtre romain.
La ville de Venise est totalement inaccessible en voiture ! Vous pouvez loger dans la ville voisine et aller en bus jusqu’à Venise.
J’étais déjà venue à Venise en 2015 avec mes parents, et la ville était toujours aussi belle ! On a dormi dans un airbnb un peu miteux mais qui avait le mérite d’être juste à côté de l’arrêt de bus nous menant à Venise (ville totalement inaccessible en voiture).
Rien de tel que de déambuler entre les canaux et admirer l’architecture unique de la place Saint Marc – entre les colonnes et la basilique de Saint Marc, le Pont des Soupirs, le magnifique palais des Doges et la tour du Campanile d’où vous pouvez avoir une très belle vue sur la ville, il y a de quoi faire !
Si vous prévoyez d’entrer dans un lieu religieux, n’oubliez pas de vous couvrir les épaules. Nous avons profité des rues vides entre midi et 15h, même si on a dû prendre un smoothie pour survivre à la chaleur écrasante de ce moment de la journée. Un inévitable restaurant italien et ses pasta alla carbonara nous a tendu les bras !
Si vous avez un peu plus de temps, les îles de Burano et Murano sont de paisibles villages d’artistes aux maisons colorées. Le travail de la soie et du verre y sont leurs spécialités.
Après avoir quitté Venise à regret, nous sommes partis pour Milan, à un peu plus de 3h de route.
Deux amis nous rejoignent sur la place du grandiose Duomo, cathédrale de Milan, pour passer le weekend avec nous. Au menu : rigolade, musées, tramways, pizzas & spritz.
Pour la modique somme de 20€ (qui nous semblait un peu trop chère), il est possible d’entrer dans la cathédrale mais aussi de monter sur le toit du Duomo pour observer son architecture et la ville vue d’en haut.
Juste à côté de la place se trouve l’entrée en forme d’arche de la galerie Victor-Emmanuel II, réputée pour sa coupole et son grand nombre de boutiques de haute-couture. Les prix font pâlir nos comptes en banque et on décide de ne pas s’attarder. On passe quand même écraser les testicules du fameux taureau en mosaïque de la galerie avant de partir… parce que la légende dit que si on réussit à faire un tour complet sur un talon au niveau de ces bijoux de famille, nos souhaits seront exaucés !
En continuant un peu après la galerie, vous tomberez sur la Scala : l’opéra prestigieux de Milan, qui vaut apparemment le détour.
Nos balades dans la ville nous mèneront à un parc se terminant par l’esplanade Sempione. Celle-ci abrite la très belle arche de la paix. On prend ensuite un tramway à l’ancienne pour aller observer un magnifique symbole de la ville… Une statue de main géante effectuant un geste obscène. Ca nous a bien fait rire… Même si on vous recommande plutôt d’aller visiter l’église Santa Maria delle Grazie !
On aura aussi eu le temps de visiter le musée des sciences et des technologies Léonard de Vinci, un musée vraiment sympa et interactif, avant d’aller prendre un spritz le long des canaux dans le quartier Navigli très animé. On n’oublie pas de déguster des pizzas italiennes plus grandes que nos assiettes, pour finir par un délicieux tiramisu. Impossible de se lasser des spécialités italiennes !
Mais il est déjà temps de rentrer de ce tour d’Europe, rapide mais effiacace, et de tracer la route jusqu’à Lyon car nous sommes complètement épuisées par l’enchaînement rapide des étapes ! Heureusement, la route à travers les Alpes est magnifique et en descente, Titine roule toute seule. Nous voici rentrés d’un périple marquant, ruinées mais heureuses !
total/pers
prix/jour/pers
repas/jour/pers
logement/jour/pers
voiture & activités
En enlevant les 150€/personne dépensés lors du Sziget Festival uniquement (entre boissons, snacks et activités sur l’île), on arrive à un total de 850€/pers.
Le plus gros poste de dépense est la nourriture : un casse-croûte + un restaurant par jour, en ajoutant à cela les gourmandises inévitables (cette glace Stracciatella à Ljubjlana était à tomber), on arrive à 35€/jour/pers.
Ensuite ce sont les logements : nous avons logé une nuit en B&B (Aéroport de Munich), deux nuits en camping (Vienne et Parc national des Lacs de Plitvice), une nuit en chambre privée chez l’habitant à lJubljana et le reste en airbnb (Budapest et Italie – sans oublier la taxe de séjour en Italie). Cela nous a coûté environ 25€/nuit/pers (nous n’avions rien réservé à l’avance à part le airbnb de Budapest).
Les 10€ par jour restants vont dans la voiture (essence, péage, vignettes d’autoroute) et les activités (assez rares finalement : entrées des musées, grottes de Postojna, du parc national des lacs de Plitvice).
Sans oublier les frais de paiement et de retrait d’argent que nous avons eu dans tous les pays qui ne sont pas à l’euro (Suisse, Hongrie, Croatie) car nous n’avions évidemment pas du tout prévu de carte bancaire internationale !
Au final, ce roadtrip en Europe nous est revenue à environ 70€/jour/pers. L’Europe reste une destination assez chère par rapport à la moyenne mondiale, même si les pays d’Europe de l’Est sont des destinations moins onéreuses que l’Europe de l’Ouest et l’Europe du Nord.
Ce roadtrip en Europe complètement improvisé a été une très belle expérience, mais si c’était à refaire et que je le pouvais, je prendrais mon temps ! Pour moi, l’idéal serait de le refaire en 3 semaines, pour pouvoir profiter de chaque ville plus longtemps et surtout prendre des temps de repos qui nous auraient permis d’en profiter davantage.
Passer un weekend à Porto, c'est s'assurer du dépaysement au soleil tout en restant dans une destination accessible : proche et pas très chère. En plus de ça, la ville…
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